
En fin de première année ou en fin de cursus du BTS PI, les cours et les stages ont conforté votre projet professionnel, le droit immobilier se concrétise et l’envie de se projeter dans sa propre agence s’invite logiquement dans les esprits … « et si je créais ma propre agence » …Réfléchissons…
Vous avez en main le fameux diplôme attestant de votre réussite. Le sésame pour ouvrir toutes les possibilités, mais la mise en place d’une structure immobilière prend du temps. Il faut d’abord connaitre le marché de l’immobilier. La concurrence est nombreuse et les supports de vente se sont multipliés. Exemple :
• Internet serait un rival …Vrai …faites-en un allié ? Le site internet est pour l’agence une étape incontournable. Si « la toile » n’a aucun secret pour vous, pourquoi ne pas penser à une agence immobilière sous forme d’un réseau de mandataires en ligne, les coûts structurels seront réduits et votre liberté restera totale en matière de communication.
• Si au contraire vous êtes dans la retenue, adhérez à une enseigne qui vous donnera une notoriété : la franchise : la garantie de se faire connaître rapidement. Bémols : moins de liberté, redevance et droit d’entrée.
Autre point à envisager : la création seul (e) ou à plusieurs ?
• L’agence indépendante.
Vous êtes seul : vous serez chef d’entreprise sous statut de travailleur indépendant. Le secteur immobilier se porte bien dans certaines régions et ouvrir sa propre agence permet d’augmenter ses chances de réussite. Pour être tout à fait franc, il y a quelques difficultés au départ, car des fonds sont nécessaires pour se lancer… anticipez et prévoyez de l’épargne personnelle, des aides de l’État, un prêt bancaire, etc ...
• La création de société :
o Seul : vous pouvez adopter l’EURL ou une SASU, dont l’avantage incontestable est la « responsabilité limitée » donc la protection du patrimoine personnel en cas de problèmes financiers.
o A deux, une SAS peut convenir. Son avantage principal pour les dirigeants est de ne pas payer de cotisations sociales s’il ne se verse pas de salaire …
o Et enfin la SARL, la forme juridique la plus utilisée ; La responsabilité de l’entrepreneur est limitée à ses apports dans la société. Pas de danger pour le patrimoine personnel.
Que faire ? Réfléchissez à tout. Le choix dépendra d’abord de votre personnalité, ensuite de vos compétences, de vos capacités financières de départ, de votre secteur d’implantation… tout simplement de vous. C’était le but de vos études …Bon courage !
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